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Prix de thèse SFEL 2022 – Appel à Candidatures
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- Publié le vendredi 4 mars 2022 09:40
La Société Française pour l'Étude des Lipides (SFEL) a ouvert l'appel à candidatures pour son prix de thèse 2022. Ce prix récompense un travail de recherche mené en France pour l’obtention d‘une thèse d’université dans un domaine lié aux oléagineux, corps gras et/ou lipides : production d'oléagineux, analyses, caractérisation biochimique ou physico-chimique des lipides, transformation des corps gras, utilisation non alimentaire, nutrition lipidique, lipides et santé...
Le prix de thèse SFEL est doté d’un montant de 1 000 Euros et sera remis à l’occasion du Congrès du Groupe d’Étude et de Recherche en Lipidomique (GERLI) qui se tiendra à Saint-Jean-Cap-Ferrat du 6 au 9 Novembre 2022, congrès au cours duquel le ou la lauréat(e) présentera ses travaux. Les frais d’inscription et de déplacement seront pris en charge par la SFEL. Il est ouvert aux candidat(e)s remplissant les conditions suivantes :
- avoir soutenu sa thèse au moment de la soumission de la candidature, et pas plus de 2 ans auparavant,
- être membre, adhérer (80 €) ou être rattaché à une équipe de recherche française dont au moins l'un des collaborateurs est membre de la SFEL.
Le dossier de candidature doit être adressé par courriel, avant le 30 Juillet 2022, à Philippe GUESNET, président de la SFEL (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ) et comporter les éléments suivants, sans excéder 4 pages :
- une lettre de candidature
- un CV faisant apparaître les titres, publications et travaux
- un exposé en une page des travaux, mettant en lumière les principaux résultats obtenus et le lien avec le secteur d'intérêt des lipides.
Affichage environnemental : projet EXPEROIL
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- Publié le vendredi 4 mars 2022 09:27
Faciliter la mise à disposition par le producteur d’huile végétale, pour le consommateur, d’une information environnementale lisible, fiable et objective, afin de lui permettre d’orienter ses choix vers une consommation alimentaire plus respectueuse de l’environnement. Telest l’objectif du projet EXPEROIL, démarré en mars 2021et porté par la Fédération des Industries des Corps Gras (FNCG) et Terres Univia. Sa mise en œuvre opérationnelle a été confiée par la FNCG et Terres Univia à ITERG.
Au rang des motivations de la FNCG et de Terres Univia :
- la capitalisation d’un dispositif déjà existant (l’outil ACéVOIL), transparent, d’aide des professionnels à l’affichage environnemental des huiles végétales et des produits à base d’huiles, dans le but d’alimenter les réflexions dans le cadre de l’Expérimentation de l’affichage environnemental des produits alimentaires,
- l’évolution de ce dispositif pour être en adéquation avec les orientations actuelles de l’affichage environnemental,
- la facilitation de la mise en œuvre de l’affichage environnemental des huiles végétales par les producteurs d’huiles végétales, ainsi que des produits formulés à base d’huiles végétales par les utilisateurs d’huiles végétales (dans une dynamique « d’achat responsable » ou « d’approvisionnement durable »), et de l’amélioration de la performance environnementale des procédés d’obtention des huiles végétales (dans une dynamique d’écoconception).
Rappelons que l’article 15 de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire du 10 février 2020, dite loi AGEC[1], instaure un dispositif d’affichage environnemental pour les produits alimentaires. Cet affichage est destiné à apporter au consommateur une information relative aux caractéristiques environnementales et éventuellement au respect de critères sociaux d’un produit. La loi prévoit également une expérimentation de l’affichage environnemental sur 18 mois pour les produits alimentaires, dont le bilan permettra d’établir la méthodologie et les modalités de cet affichage.
[1] Loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000041553759/
Une convention cadre FranceAgriMer-Terres Univia au service des OléoPro et des protéines végétales
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- Publié le vendredi 4 mars 2022 09:26
Une nouvelle étape de collaboration publique-privée au service des oléoprotéagineux et de la stratégie nationale sur les protéines végétales a été franchie jeudi 3 mars : FranceAgriMer, Établissement public des produits de l’agriculture et de la mer, et Terres Univia ont signé une convention cadre de partenariat sur le Salon International de l’Agriculture sur le stand de FranceAgriMer. Cette convention cadre, prévue pour une durée de 3 ans, est reconductible et a été signée par Christine Avelin, Directrice générale de FranceAgriMer et Antoine Henrion, Président de Terres Univia.
Dans la continuité des États Généraux de l’Alimentation, cette convention, mise en place dans un contexte stratégique pour la filière oléoprotéagineuse tant sur le plan environnemental, économique que sociétal, poursuit plusieurs objectifs : clarifier les missions de suivi économique entre les deux établissements, formaliser leurs engagements respectifs, développer des synergies, optimiser les moyens tout en partageant et diffusant au mieux les connaissances…
Cette nouvelle convention cadre permettra d’informer et de contribuer au développement de la filière oléoprotéagineuse et d’appuyer les actions déjà mises en œuvre par la filière en matière de souveraineté et de transition.
Pour plus d’informations : Lire le communiqué.
Le replay du congrès Lipids & Cosmetics
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- Publié le jeudi 3 mars 2022 09:42
Les personnes qui s'étaient inscrites au Congrès Lipids & Cosmetics (26 et 27 janvier 2022) peuvent retrouver en replay toutes les interventions.
Lien : https://app.swapcard.com/event/congres-lipids-and-cosmetics
Projet ProLiDiA : les lipides-protéines issus d’oléoprotéagineux dans la prévention de la sarcopénie
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- Publié le jeudi 3 mars 2022 09:35
Fin 2021, l’équipe Nutrition Santé & Biochimie des Lipides d’ITERG a démarré un nouveau projet de recherche en collaboration avec Stéphane Walrand de l’équipe Alimentation, Santé Musculaire et Sarcopénie (ASMS), l’une des 5 équipes de recherche constituant l’Unité de Nutrition Humaine, Unité Mixte de Recherche (UMR) 1019 entre INRAE et l’Université Clermont Auvergne (UCA). https://www6.clermont.inrae.fr/unh/Recherche/Equipes/ASMS
Intitulé ProLiDiA, il sera mené par Lina Toutirais dans le cadre d’une convention CIFRE avec l’ANRT (2021-2024).
Ce projet de thèse prévoit d’exploiter le potentiel nutritionnel de différentes matrices protéiques végétales (concentrats, isolats) issus d’oléoprotéagineux en étudiant l’intérêt d’un apport combiné en acides aminés et acides gras indispensables sur la santé musculaire du sujet âgé.
Parmi les différents objectifs ciblés, il s’agira notamment d’évaluer les effets de ces différentes matrices protéiques ainsi que de leur formulation avec des lipides d’intérêt sur la digestibilité et l’efficacité métabolique des nutriments protéiques et lipidiques de ces formules.
En adéquation avec la feuille de route nationale « Produits innovants pour une alimentation sûre, saine et durable des 34 plans de la nouvelle France industrielle » et les enjeux du plan protéines végétales, priorité du volet agricole du plan « France Relance », ces travaux participeront d’une manière générale à enrichir les connaissances des partenaires sur la valeur nutritionnelle de nouvelles sources protéiques et la complémentarité des apports protéiques et lipidiques dans le cadre de la prévention au cours du vieillissement des troubles du métabolisme musculaire, adipocytaire et hépatique des lipides et des protéines.
Les résultats acquis au cours de cette thèse feront l’objet de publications dans des journaux scientifiques à comité de lecture, de communications lors de congrès nationaux et internationaux, ainsi que d’actions de communication auprès du grand public et des filières d’intérêt.
Projet HYPE d’ITERG : des polymères issus d’huile de colza à haute teneur en érucique pour des applications cosmétiques et à des fins d’encapsulation
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- Publié le jeudi 3 mars 2022 09:27
Le projet HYPE d’ITERG, financé dans le cadre de l’AAP 3BCAR, vise à développer une nouvelle gamme de polymères ramifiés 100 % biosourcés aux propriétés remarquables.
Les polymères hyper-ramifiés représentent une catégorie particulière de matériaux dendritiques. Comme les dendrimères, ils sont caractérisés par une architecture arborescente hautement ramifiée et une grande fonctionnalité périphérique. Cette géométrie compacte et globulaire les dote de propriétés remarquables : les matériaux dendritiques présentent par exemple une viscosité bien plus faible que leurs homologues linéaires à masses molaires égales, de meilleures solubilités ainsi qu’une fonctionnalité plus élevée.
Contrairement aux dendrimères, la synthèse des polymères hyperramifiés en « one-pot » est beaucoup plus simple et plus économique. Les polymères hyperramifiés sont d’ailleurs très largement utilisés aujourd’hui comme additifs, matériaux d’encapsulation dans des secteurs très variés tels que les peintures, adhésifs, revêtements, mais également en cosmétiques ou encore dans le domaine médical.
A ce jour, les polymères hyper-ramifiés commercialisés sont issus de réactifs pétrochimiques (DSM, Perstop). Toutefois, il n’existe pas de références commerciales 100 % biosourcées.
L’objectif de ce projet vise à synthétiser dans un premier temps des monomères plurifonctionnels de type AB2 issus d’huile de colza érucique afin de préparer, dans un second temps, des polymères hyper-ramifiés dont la structure sera maîtrisée. Ils seront par la suite fonctionnalisés afin d’accroitre leur caractère amphiphile et évaluer leur potentiel en tant que matériaux pour des stratégies d’encapsulation physique.
Une étude technico-économique sera réalisée sur les polymères les plus prometteurs pour les marchés de la cosmétique et de l’encapsulation.
Concours ITAINNOV : votez pour le projet ITERG jusqu'au 1er mars 2022 !
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- Publié le mercredi 16 février 2022 07:45
L'ACTA et l'ACTIA ont dévoilé les 12 nommés du concours ITAINNOV. Parmi les 12 nommés, seul un projet par catégorie sera primé et recevra un trophée au salon international de l'Agriculture (SIA) le 2 mars prochain à Paris. Le public a la possibilité de voter jusqu'au 1er mars 2022… et de soutenir le projet d’ITERG, ESTOGEL, un gélifiant écoresponsable d'origine naturelle, qui fait partie des nommés.
Pour cela, rendez-vous sur www.itainnov.com pour découvrir les 12 nommés en images et pour "liker". Le porteur de l'innovation dont la vidéo aura obtenu le plus grand nombre de LIKE recevra le prix spécial du public.
Huiles de graines durables : le consommateur est prêt à payer plus cher
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- Publié le mercredi 16 février 2022 07:27
Oui, la durabilité représente un levier d’intérêt pour l’achat des huiles de graines. C’est en tout cas les conclusions d’une récente étude sur « le consentement à payer des consommateurs pour une huile de graines plus durable », financée par le Fonds d’Action Stratégique des Oléo-protéagineux (FASO). Conduite par Ipsos et la société d’études Zed Marketing & Research, elle repose sur deux enquêtes menées en 2021 : l’une qualitative auprès de 4 groupes de consommateurs d’huiles de marque nationale et de marques de distributeurs ; l’autre, quantitative, auprès d’un panel de 1 260 personnes.
Cette notion de durabilité est perçue par le consommateur au travers le mode de production, l’origine et l’impact de la récolte sur le produit final. Pour les huiles de colza et de tournesol, ces préoccupations de durabilité peuvent se concrétiser par cinq allégations :
- un produit issu d’une agriculture raisonnée à haute valeur environnementale,
- une bouteille 100 % recyclée et recyclable,
- un produit cultivé et produit en France,
- une juste rémunération des agriculteurs,
- un produit sans additif ni résidu de pesticides.
« Sous-réserve que ces allégations soient visibles sur les packs, les consommateurs seraient prêts à payer plus cher pour une huile de graine durable jusqu’à +10 % du prix pour une marque nationale et +5 % pour une marque distributeur », conclut cette étude.
Salon international de l’agriculture : les temps forts de la filière oléopro
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- Publié le jeudi 10 février 2022 17:30
Après une année blanche, l’événement incontournable de l’agriculture revient en force en 2022. Du 26 février au 6 mars, le Salon International de l’Agriculture (SIA) accueillera le monde agricole, sous le thème « L'agriculture, notre quotidien, votre avenir! ».
Fidèle à chaque édition, la filière des huiles et des protéines végétales investira les lieux. L’Interprofession et son institut technique Terres Inovia seront présents sur le stand de Terres OléoPro, la bannière collective de la filière.
Un beau stand aéré et végétalisé sera le théâtre de nombreuses animations pour faire découvrir les débouchés des oléo-protéagineux au grand public.
Un jeu plateau comportera des questions -et des dégustations !- pour mettre en avant les atouts nutritionnels de nos huiles (en particulier les omégas) et protéines végétales. Un autre jeu, sous-forme de quiz, montrera également comment les oléo-protéagineux peuvent répondre aux transitions énergétiques et environnementales, avec les énergies renouvelables, la chimie végétale et les produits biosourcés.
Un espace dégustation permettra, comme chaque année, au chef Clément Dujardin de concocter de délicieuses recettes (dans des portions individuelles en ces temps de pandémie).
Un pôle éphémère accueillera aussi, chaque jour, des acteurs de la filière, comme par exemple Lesieur, Sojaxa, France Olive ou encore Coopération Agricole Luzerne de France.
Enfin, une presse à colza, permettant d’illustrer la campagne colza, sera reliée à une animation projetée sur écran pour faire ressortir le lien entre colza, tourteau et souveraineté alimentaire.
Et aussi… une mascotte Celestine et un Mur de mots doux égaieront le stand pendant toute la durée du salon.
Retrouvez Terres Univia au Salon International de l’Agriculture, du 26 février au 6 mars, au hall 2.2 – stand B 015
Retrouvez les informations sur le SIA sur https://www.salon-agriculture.com/
Un panorama des grandes cultures bio dans l’UE
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- Publié le mercredi 2 février 2022 16:07
Quel est l’état des lieux des productions et utilisations des grandes cultures bios dans l’Union européenne et dans les principaux pays tiers commerciaux ? Une étude, menée à l’initiative de l’Agence Bio, d’Intercéréales et de Terres Univia, et s’appuyant sur un grand nombre d’enquêtes, permet justement d’établir un panorama des grandes cultures bios et de leurs produits dans les principaux pays membres de l’Union européenne producteurs de grandes cultures, mais également en Chine, aux États-Unis, en Inde, Russie, Togo et Ukraine. Objectif ? Mieux connaitre le secteur des grandes cultures bio dans l’Union européenne et dans les principaux Pays Tiers partenaires commerciaux.
La France, l’un des principaux producteurs européens de tournesol et de soja…
L’étude révèle ainsi qu’en 2019 la production totale de grains biologiques au sein de 11 pays de l’Union européenne étudiés s’élevait à 4,72 millions de tonnes. Les principaux pays producteurs sont alors la Roumanie, la Suède et l’Allemagne pour le colza, l’Italie et la France pour le tournesol et l’Autriche, et encore l’Italie et la France, pour le soja.
En dehors de l’Union européenne, la production de tournesol est estimée à environ 70 000 tonnes en 2019 (contre 34 000 en 2016) du côté de la Russie et l’Ukraine. Quant aux fèves de soja, le périmètre 2019 est de 1,24 à 1,52 millions de tonnes en cumul Chine, Inde, Etats-Unis et Togo.
…et aussi champion des importations de soja et de colza
L’étude relève également que les importations d’oléagineux (en équivalent grains) au sein de l’Union européenne à 27 (hors Royaume-Uni) ont diminué de 13% entre 2018 et 2020 pour atteindre 451 000 tonnes, que ce soit sous forme de grains ou de tourteaux. La principale espèce importée reste le soja avec 137 000 tonnes de graines et 288 000 tonnes de tourteaux importés en 2020. A noter : c’est la France qui est le principal importateur de graines de soja de l’Union européenne. De même, c’est l’hexagone qui est le premier importateur de grains de colza en provenance des pays tiers de l’Union européenne.
Pour consulter la synthèse de l'étude