Actualités

Replay du webinaire "Affichage environnemental des produits alimentaires : où en est-on ?"

Le 20 avril 2023 (de 14h à 15h30) les partenaires du RMT Actia Écoval ont présenté un point complet sur le projet d’affichage environnemental des produits alimentaires et ce que son déploiement, prévu prochainement, implique pour les entreprises agro-alimentaires.


Thèmes abordés :
– Les principes, le cadre réglementaire et le calendrier
– Le dispositif envisagé (méthode, données et format)
– L’opérationnalité du dispositif et les perspectives
– Questions-réponses


Intervenants :
Emilie ADOIR (IFV), Fabrice BOSQUE (ITERG), Laura FARRANT (CTCPA), Anthony ROUAULT (ACTALIA)

Pour accéder au replay

 

Point éco : baisse de consommation de viande et conséquences sur les alternatives végétales

Une étude financée par le Fonds d'Appui Stratégique aux Oléoprotéagineux (FASO), piloté par Sofiproteol, montre une diminution de la consommation française de viande et de produits laitiers à horizon dix ans. Une partie de cette baisse devrait soutenir la consommation de substituts végétaux.

Les jeunes consomment moins de produits carnés et laitiers

En France, la consommation de viande est en perte de vitesse. Par habitant elle a, en effet, reculé de 6% depuis 20 ans (entre 2000 et 2021) sur un périmètre des quatre principales viandes, avec néanmoins de fortes disparités entre le boeuf (-13%), le porc (-11%) et la volaille (+31%). On observe une tendance analogue sur la consommation de produits laitiers avec une baisse historique de la consommation de lait et une croissance de celle de produits laitiers transformés (fromages, ultra-frais). En outre, les plus jeunes (la tranche des moins de 40 ans) consomment 20% de moins de produits carnés et laitiers que leurs aînés au même âge. De nouveaux modèles démographiques (ralentissement de la croissance de la population, vieillissement, renouvellement des générations) et idéologiques devraient affecter la consommation de produits animaux à 2030. La «génération Greta» pourrait exercer une nouvelle pression à la baisse de la consommation de viande dans les années à venir.

Un scénario d’une baisse de la consommation de viande de 9%

Cette étude réalisée par le Credoc a élaboré deux scénariis prospectifs :

Le scénario « tendanciel » à dix ans, principalement porté par les évolutions démographiques, pourrait conduire à une baisse marquée de la consommation de viande (-9%), en particulier pour la viande de boucherie (-15%) et la charcuterie (-7%), et de façon plus modérée pour la volaille (-1%). La forte baisse de consommation du lait en brique (-33%) pourrait également affecter la consommation globale de produits laitiers (-14%). Cette tendance devrait soutenir la consommation de substituts. Mais ces alternatives végétales devraient compenser seulement une partie de la déconsommation de produits animaux. Leurs atouts (organoleptiques, nutritionnels, « clean label ») joueront un rôle clé pour leur développement dans les régimes de demain.

Dans le second scénario, qui consiste en une transition alimentaire « à marche forcée », le régime alimentaire évolue en 2030 pour répondre aux ambitions de décarbonation et aux recommandations nutritionnelles, avec une baisse drastique de la consommation de produits carnés (–24%) et un nouveau mix de produits laitiers (plus de lait, moins de produits laitiers transformés). Il est difficile de croire à une baisse de cette ampleur en moins de dix ans s’il n’y a pas des signaux forts pour accompagner la déconsommation (comme par exemple une taxe sur la viande).

Pour plus d'informations, télécharger la fiche Point éco

Groupe Lipides et Nutrition : Appel à projets 2023

Favoriser l'étude des questions scientifiques et techniques relatives aux corps gras alimentaires, afin de contribuer aux progrès des connaissances sur leur valeur nutritionnelle chez l’Homme : tel est l’objectif du Groupe Lipides et Nutrition, une association qui réunit chercheurs et techniciens du secteur public et du secteur privé travaillant dans le domaine des lipides. Lieu de rencontre entre scientifiques et industriels, l’association organise des journées scientifiques annuelles sur le thème de la nutrition lipidique.

Comme chaque année, le GLN contribuera en 2023 au co-financement de plusieurs projets de recherche clinique ou fondamentale sur la thématique générale nutrition lipidique. Chaque projet pourra être financé à hauteur de 10 000 € maximum (pas de coût salarial, excepté les indemnités de stage).

Les subventions sont accordées aux membres du GLN (voir modalités d’adhésion sur le site).
Date limite de dépôt des dossiers : Lundi 25 septembre 2023
Les dossiers sont disponibles sur le site du GLN https://lipides-et-nutrition.net
E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Terres Univia se mobilise pour assurer la traçabilité des produits agricoles

La traçabilité des produits finaux est une attente de plus en plus forte des consommateurs. Afin de valoriser les productions agricoles françaises dans un contexte de concurrence mondiale et européenne accrue, Terres Univia s’est engagée dans un projet ambitieux de garantie de la traçabilité pour donner aux consommateurs toutes les informations sur les origines et étapes de fabrication des produits.

Deux prototypes sur le maïs et le soja

Deux cas d’usages ont été développés en partenariat avec Agdatahub, CrystalChain et Maïsadour : «Traçabilité du maïs grain produit en France » par Intercéréales et « Traçabilité du soja produit en France » par Terres Univia. Ces 2 prototypes maïs et soja ont été présentés lors du Salon International de l’Agriculture 2023.

Les outils reposent sur la technologie blockchain, qui permet de stocker et de transmettre des informations, avec des hauts standards de transparence et de sécurité, via des chaînes de traçabilité, des tableaux de bord et une application web.

Stocker les données associées au soja français

Pour Terres Univia, l’objectif de ce cas d’usage est de mieux valoriser le soja français, notamment vis-à-vis du soja d’importation, alors que le marché national est très déficitaire (4,4 millions de tonnes équivalent graines importées contre 4,7 millions consommées).

L’outil développé permettra à terme de stocker de manière sécurisée les données associées au soja tout au long de la filière :
- Production de graines
- Collecte
- Trituration pour la production de tourteaux à forte teneur en protéines (et d’huile)
- Incorporation de ces tourteaux dans des formules d’aliments du bétail et in fine tracer jusqu’à, par exemple, l’élevage de poulet.

Une interface de restitution permettra ensuite de montrer qu’un produit final, comme le poulet par exemple, est nourri avec du soja français non importé.

La même démarche a été mise en place en partenariat avec deux opérateurs de la filière soja pour l’alimentation humaine.

Lire le communiqué de presse

Profil des producteurs d’oléoprotéagineux français

La nouvelle fiche Point Eco met en avant une étude de Pluriagri sur le profil des agriculteurs de la filière des oléoprotéagineux. Elle révèle une tendance à la diversification des cultures et un ancrage des productions dans les zones intermédiaires, tout en soulignant l’hétérogénéité des résultats économiques des exploitations.

Une caractérisation des producteurs à partir des données RICA

Les producteurs d’oléoprotéagineux devront faire face à un défi majeur dans les prochaines années : concilier les enjeux mondiaux de souveraineté alimentaire et de durabilité environnementale avec le maintien de la compétitivité et de la rentabilité de leurs exploitations agricoles, dans un contexte de renouvellement important des générations d’agriculteurs.

C’est dans cette optique que Pluriagri a engagé, avec la contribution de Terres Univia, Sofiprotéol pour le Fonds d'Actions Stratégiques des Oléoprotéagineux (FASO) et la FOP (Fédération des producteurs d'oléoprotéagineux), un travail de caractérisation des producteurs de la filière des huiles et protéines végétales à partir de l’enquête annuelle établie par le réseau d’Information Comptable Agricole (RICA).

Une surface stable et une tendance à la diversification des cultures

Sur la période 2015-2020, les producteurs français d’oléoprotéagineux cultivaient en moyenne 25 ha (hors luzerne). Cette surface est restée relativement stable. Elle représente 19 % de la Surface Agricole Utile (SAU) des exploitations.
En 2020, 59 % des producteurs de la filière ne cultivaient qu’une seule espèce d’oléoprotéagineux, 29% en cultivaient deux et 12 %, trois ou plus.

L’étude met en évidence que la part des producteurs dont la sole est exclusivement composée d’oléagineux a diminué de 5 % entre 2018 et 2020. Parallèlement, la part de producteurs qui cultivent à la fois oléagineux et légumineuses à graines progresse, de même que le nombre d’espèces présentes dans la sole de légumineuses.

Des revenus dépendants des aides de la PAC

Sur le plan économique, il ressort que, selon les années, 13 à 20 % des producteurs d’oléoprotéagineux ont un résultat courant avant impôt par actif non salarié (RCAI/Utans) négatif sur la période 2015-2020. Le revenu des producteurs est, par ailleurs, très fortement dépendant des aides de la PAC. En effet, en l’absence des soutiens communautaires, plus de 50% des producteurs seraient déficitaires chaque année. L’accès des agriculteurs à l’éco-régime mis en place pour la PAC 2023-2027 représente alors un véritable enjeu de revenu complémentaire.

Télécharger la fiche Point Eco (PDF, 840 ko)

Qualité nutritionnelle des tourteaux de colza et tournesol

Terres Univia vient de publier son analyse sur la qualité nutritionnelle des tourteaux de colza et de tournesol pour la campagne 2021/2022. Chaque année, un observatoire détaille, en effet, les indicateurs de qualité des tourteaux. Il est réalisé par l’institut technique Terres Inovia pour l’Interprofession, avec la collaboration d’usines de trituration.

Colza : une teneur en protéines de 33%

La collecte des graines de colza française s’est chiffrée à 3,2 millions de tonnes, mais les usines de trituration ont transformé 4 millions de tonnes de graines du fait des importations. Pour la campagne 2021/2022, 85 échantillons de tourteaux de colza issus de 7 usines de trituration ont ainsi été collectés.
La fiche de la qualité nutritionnelle pour le colza compare plusieurs qualités de tourteaux autour d’indicateurs, comme notamment  l’humidité, les matières grasses, le taux de protéines ou encore la cellulose. Pour cette campagne, la valeur moyenne de teneur en protéines est de 33 %, proche de la campagne précédente (33,4 %).

Tournesol : une teneur en cellulose supérieure à la campagne précédente

En 2021, la collecte de graines de tournesol française s’est chiffrée à 1,7 million de tonnes. Pour la campagne 2021/2022 (de juillet 2021 à juin 2022), 37 échantillons de tourteaux de tournesol issus de 3 usines de trituration ont ainsi été collectés. Le volume de graines trituré est resté stable par rapport à la campagne précédente à 1,2 million de tonnes, produisant ainsi un volume estimé de tourteaux d’environ 650 000 tonnes à destination de l’alimentation animale. Les importations de tourteaux ont fortement diminué, passant de 910 000 à 550 000 tonnes, principalement en raison du conflit ukrainien en fin de campagne.
Les trois qualités de tourteau de tournesol produites par les usines de trituration françaises se démarquent significativement par leurs teneurs en humidité, matières grasses, protéines totales et cellulose. Les teneurs moyennes en cellulose des tourteaux LowPro et MidPro sont supérieures de 1 à 1,2 point à la campagne précédente.

Pour télécharger les deux fiches sur la qualité des tourteaux

 

Mieux connaître l’upcycling avec le Club Inno’ de Terres Univia

Connaître et suivre les tendances d’innovation alimentaires et plus spécifiquement des filières oléoprotéagineuses ? C’est l’enjeu du Club Inno’, le groupe animé par Terres Univia consacré à l’innovation, centré dans un premier temps sur l’alimentation humaine. « C’est un lieu d’études et d’échanges qui permet de réunir l’ensemble des maillons de la filière afin de créer un réseau fort et représentatif », indique Marie Dubot, chargée de mission innovation de Terres Univia.  

Repérer des thématiques d’intérêt et identifier des projets prometteurs

Avec l’objectif ultime d’identifier des développements de filières, le Club Inno’, animé par Marie Dubot, et en collaboration avec DigitalFoodLab, s’est donné quatre buts :
- Avoir une vision globale du marché de l'innovation et de son écosystème ;
- Repérer les thématiques d'intérêt, voire les anticiper ;
- Identifier les projets qui peuvent être accompagnés par la filière ;
- Construire un réseau et faire de la mise en relation

L’upcycling, une source d’inspiration et de potentiel de valeur pour la filière

Le Club Inno’ a décidé en 2022 d’aller plus loin que l’information et l’échange en interne et de pouvoir réaliser des fiches de valorisation synthétiques thématiques, en allant pour certaines, jusqu’à des recommandations d’actions à initier.

Pour sa première publication, le groupe s’est penché sur l’upcycling. Ce procédé consiste à transformer des coproduits, ou des produits peu valorisés ou considérés comme des déchets, en de nouveaux matériaux ou produits qui seront perçus de meilleure qualité. Or, ces coproduits peuvent être « une source d’inspiration et d’opportunités pour les différents acteurs de la filière », indique-t-on dans cette fiche.

Au fil de 4 pages, cette première étude thématique de Club Inno’ dresse un panorama de ce marché, à commencer par détailler les co-produits utilisés pour un usage alimentaire, comme la drêche de bière, le marc de café, la coquille d’œuf ou encore l’okara et l’aquafaba. Elle précise aussi les acteurs incontournables sur ce marché, comme le français Hucycle qui joue le rôle d’intermédiaire entre les différents acteurs de l’industrie alimentaire, mais aussi l’implication des industriels. Enfin, le Club Inno’ pointe du doigt la perception des consommateurs, puisque ceux-ci s’attendent à payer ces produits moins chers.

Une opportunité qui demande des efforts de structuration de filières

Quel est alors le potentiel de l’upcycling ? Le Club Inno’ a pu identifier les freins et les accélérateurs au développement de ce marché. « L’opportunité autour du sujet de l’upcycling est significative. Elle demande des efforts de recherche, de communication et de structuration de filières ». Elle édicte ainsi trois recommandations :
1 - La mise en place d’une organisation (avec une ambition européenne) pour créer un label, structurer les échanges et communiquer auprès des consommateurs.
2 - Procéder à une étude consommateur sur le sujet, afin de cerner les attentes des consommateurs, leur compréhension du sujet de l’upcycling et leur sensibilité au prix.
3 - Investir en R&D sur le sujet, notamment sur la standardisation des produits

Persuadé que l’upcycling est un atout pour une création de valeur pour la filière, Terres Univia souhaite organiser un évènement pour réfléchir avec les acteurs intéressés à aller plus loin sur ce sujet. Circul’egg, Maltivor et Green Spot Technologies, 3 start-ups françaises qui ont fait de l’upcycling leur métier, réfléchissent déjà à la création à un consortium d’acteurs sur ce thème.

La fiche synthétique du Club Inno' dédiée à l'Upcycling est disponible en ligne.

Terres Univia lance OléoProtéines

L’Interprofession des huiles et des protéines végétales vient de créer le premier Observatoire annuel sur les protéines végétales utilisées en alimentation humaine. Son nom : OléoProtéines. Ses objectifs : disposer d’indicateurs précis permettant de décrypter la production, le marché et les tendances de consommation, pour valoriser les protéines végétales dans les débouchés en alimentation humaine.

Une vue d’ensemble de la place des oléoprotéagineux sur le marché

Cet Observatoire est le fruit d’un travail de concertation avec les organisations professionnelles membres de Terres Univia afin de concevoir un outil adapté aux besoins de l’ensemble des acteurs.

Offrant une vision d’ensemble de la place des oléoprotéagineux sur le marché des protéines végétales en alimentation humaine, il répond aux attentes de l’amont et de l’aval : disposer d’une meilleure connaissance globale du marché et des utilisations des oléoprotéagineux en alimentation humaine et mieux cerner le potentiel des nouveaux débouchés.

Chaque année, ce nouvel observatoire assurera un suivi précis du marché des protéines végétales issues des cultures oléoprotéagineuses à destination de l’alimentation humaine, avec notamment un focus particulier sur l’aval (industriels, circuits de distribution, consommateurs).

Sept légumineuses décryptées autour de cinq thématiques complémentaires

L’édition 2022, financée dans le cadre du programme Cap Protéines, a étudié plus particulièrement la production et la consommation des sept légumineuses les plus utilisées pour l’alimentation humaine : lentille, pois, soja, pois chiche, féverole, haricot sec et lupin, autour de cinq grandes thématiques complémentaires :
•    La production et les échanges : production française et européenne de légumineuses, import et export de graines depuis et vers la France,
•    Les ingrédients protéiques,
•    La restauration hors domicile : achats de légumineuses brutes et précuites, produits au soja et alternatives végétales,
•    Le commerce de détail : légumineuses en sachet, appertisées ou en vrac, tartinables frais, produits au soja, plats cuisinés, alternatives végétales, pâtes alimentaires, snacks salés,
•    L’innovation et les start-ups.

Les prochaines éditions de l’Observatoire, qui seront financés par les fonds interprofessionnels, ont pour ambition d’intégrer progressivement d’autres plantes riches en protéines de la filière qui arriveraient sur le marché.

Découvrez les résultats 2022 d'OléoProtéines

Lisez le communiqué de presse

Lancement du projet Presaje

Le projet CASDAR PRESAJE, financé par FranceAgriMer, Metex Noovista et DSM, a été lancé le 2 janvier 2023 pour une durée de 42 mois. L'objectif général du projet : proposer des stratégies nutritionnelles précoce du poussin afin de renforcer sa santé digestive et son bien-être, et d'améliorer l'usage de sources de protéines diversifiées et locales.
Au rang des partenaires : ITERG, 'ITAVI, INRAE, ARVALIS Institut du Végétal, Terres Inovia. Des aliments tests pour les poussins seront notamment fabriqués par Terres Inovia sur les installations d'ITERG à Canéjan (33).
Pour en savoir plus

 

Lancement du projet Folibrass

L’année 2023 est celle du lancement du projet 3BCAR FOLIBRASS.Son objectif : utiliser des poudres végétales de drêches de brasserie pour encapsuler des composés lipidiques bioactifs, puis d'intégrer les biomolécules encapsulées dans des produits formulés alimentaires, cosmétiques et phytopharmaceutiques typiques : solutions sprayables, sauces, laits et crèmes fabriquées dans les conditions classiquement utilisées par chaque secteur (pH, sels, systèmes d'agitation et types de conservateurs notamment).ITERG est partenaire du projet, aux côtés de l'UMR IATE, l'Unité Mixte de Recherche Ingénierie des Agropolymères et Technologies Emergentes.
Pour en savoir plus