Numéro |
OCL
Volume 7, Numéro 2, Mars-Avril 2000
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Page(s) | 215 - 218 | |
Section | Dossier : Afrique, plantation et développement | |
DOI | https://doi.org/10.1051/ocl.2000.0215 | |
Publié en ligne | 15 mars 2000 |
Echanges UE-ACP d’oléagineux
EU-ACP oil plant trade
Les principales huiles faisant l’objet d’échanges internationaux sont les suivantes, par ordre d’importance : l’huile de palme représente à elle seule 42% des échanges mondiaux d’huile végétale en 1998, devant l’huile de soja (24%), l’huile de tournesol (11%), les huiles de coco et colza (6,5%) et l’huile d’arachide (1%). L’évolution des échanges d’huiles tropicales est très contrastée : – l’huile de palme connaît un boom soutenu de ses échanges depuis le début des années 80 (80% des exportations mondiales sont assurées par la Malaisie et l’Indonésie); – les huiles lauriques (coco, palmiste) ont une croissance stationnaire de leurs échanges; – l’huile d’arachide a connu un « coup d’arrêt » important suite au développement du colza et du tournesol en Europe à partir de la fin des années 70. Les trois produits tempérés leaders dans l’échange sont le soja et le tournesol, avec une forte croissance du commerce de l’huile de colza dans le monde. L’Union européenne est le premier importateur mondial d’oléagineux et le premier importateur d’huiles et graisses. Elle est également le deuxième triturateur, si bien qu’elle réexporte sous forme d’huile une partie des oléagineux importés au préalable. La mise en place d’une politique d’autosuffisance en oléagineux à partir de la fin des années 60 s’est traduite par le fort développement des productions de tournesol et de colza. Une OCM oléagineux et un tarif douanier discriminatoire à l’encontre des produits triturés et raffinés pour la protection de l’industrie de transformation européenne sont toujours en vigueur. L’Afrique est en retrait sur les marchés extérieurs; elle perd des parts de marché pour toutes les huiles tropicales, passant, entre la période 1988-1990 et la période 1996-1998, de 52 à 42% des exportations mondiales d’huile d’arachide, de 2,3 à 1,6% de celles d’huile de palme et de 1,9 à 1,1% de celles d’huile de coprah. L’Afrique est, de plus, menacée sur son marché domestique par les importations des huiles du Sud-Est asiatique.
Abstract
The main features of oilseeds and oils and fats trade between the European Union (EU) and the Caribbean and Pacific (ACP) countries are here presented. We point out to the disequilibrium in trade relationship between the two partners. ACP countries are marginal importers of EU oilseeds and oils and oils fats and they supply for only 2,5% of EU oilseeds total imports and 11% of EU oils and fats total imports. On the other hand, ACP exports highly depend on the European market, which absorbs more than 60% of the three main tropical oils exports (palm, palm kernel and cocnut oils) and up to 90% of ACP groundnut oil exports. The current situation, not in favour of ACP, is likely to worsen with the signature of the new Lomé Convention and the removal of trade preferences between the two partners.
Key words: oilseeds market / vegetable oils market / tropical oils / Lomé Convention / trade preferences
© John Libbey Eurotext 2000
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