Research Article

Response of oil producing camelina (Camelina sativa L.) crop to different agroecology and rate of NP fertilization^☆

Réponse de la culture oléagineuse de caméline (Camelina sativa L.) à différentes agroécologies et à différents taux de fertilisation NP

College of Agricultural Sciences, Wachemo University, Hossana 667, Ethiopia

^* Correspondence: meksido4@wcu.edu.et; meksido4@gmail.com

Received: 22 September 2022
Accepted: 10 January 2023

Abstract

Camelina (Camelina sativa L.) is an industrial crop, which has been cultivated for centuries as an oilseed crop for human food, however, the production and its importance were not well known in Ethiopia. The current research was conducted to identify potential agroecology and rate of NP (nitrogen and phosphorous) fertilizer for the high yield production of camelina crop. Two major agroecological zones, namely highland (moist dega) and midland (moist weyna-dega) agroecologies, were tested. The experiments in both agroecology were conducted in RCBD design with similar treatments. The treatments were (T1 = 0 kg N ha⁻¹, 0 kg P ha⁻¹), (T2 = 30 kg N ha⁻¹, 10 kg P ha⁻¹), (T3 = 60 kg N ha⁻¹, 20 kg P ha⁻¹), (T4 = 90 kg N ha⁻¹, 30 kg P ha⁻¹), (T5 = 120 kg N ha⁻¹, 40 kg P ha⁻¹) and (T6 = 150 kg N ha⁻¹, 50 kg P ha⁻¹). Significant (P < 0.05) differences were observed among the fertilizer treatments. Accordingly, in highland, the highest seed weight (8.37 g plant⁻¹) and grain yield (1814.54 kg ha⁻¹) were recorded from T5, while in midland, the highest seed weight (3.89 g plant⁻¹) and grain yield (843.97 kg ha⁻¹) were recorded from T6. The highest aboveground biomass (32.08, 18.49 g plant⁻¹) and plant height (102.34, 86.33 cm) were recorded from T6 in highland and midland agroecology, respectively. According to the Pearson’s correlation analysis, significant (P < 0.001) positive correlation was observed between the plant height, seed weight, aboveground biomass and grain yield. In general, highland agroecology showed 115%, 18.53%, 114.95% and 73.53% increase in grain yield, plant height, seed weight, and aboveground biomass, respectively as compared to midland agroecology.

Résumé

La caméline (Camelina sativa L.) est une culture industrielle, qui est cultivée depuis des siècles comme oléagineux pour l’alimentation humaine, mais sa production et son importance ne sont pas bien connues en Éthiopie. La présente recherche a été menée pour identifier l’agroécologie potentielle et le taux d’engrais NP (azote et phosphore) assurant une production à haut rendement de la culture de caméline. Deux grandes zones agroécologiques, à savoir l’agroécologie des hauts plateaux (zone climatique du dega humide) et celle de zones intermédiaires (weyna-dega humide), ont été testées. Les expériences dans les deux agroécologies ont été menées selon un plan RCBD avec des traitements similaires. Les traitements étaient (T1 = 0 kg N ha⁻¹, 0 kg P ha⁻¹), (T2 = 30 kg N ha⁻¹, 10 kg P ha⁻¹), (T3 = 60 kg N ha⁻¹, 20 kg P ha⁻¹), (T4 = 90 kg N ha⁻¹, 30 kg P ha⁻¹), (T5 = 120 kg N ha⁻¹, 40 kg P ha⁻¹) et (T6 = 150 kg N ha⁻¹, 50 kg P ha⁻¹). Des différences significatives (P < 0,05) ont été observées entre les différents traitements de fertilisation. Ainsi, dans les hautes terres, les meilleurs poids des graines (8,37 g plant⁻¹) et rendements en graines (1814,54 kg ha⁻¹) ont été enregistrés pour le traitement T5, tandis que dans les terres moyennes, les meilleurs poids des graines (3,89 g plant⁻¹) et rendements en graines (843,97 kg ha⁻¹) ont été enregistrés pour le traitement T6. La biomasse aérienne (32,08 et 18,49 g plant⁻¹ respectivement) et la hauteur des plantes (102,34 et 86, cm) les plus élevées ont été enregistrées pour T6 dans l’agroécologie des hautes terres et des terres moyennes. Selon l’analyse de corrélation de Pearson, une corrélation positive significative (P < 0,001) a été observée entre la hauteur des plantes, le poids des graines, la biomasse aérienne et le rendement en graines. Globalement, l’agroécologie des hautes terres enregistre une hausse de respectivement 115 %, 18,53 %, 114,95 % et 73,53% du rendement en grains, de la hauteur des plantes, du poids des graines et de la biomasse aérienne, par rapport à l’agroécologie des moyennes terres.