Research Article

Pea and rapeseed acreage and land use for plant-based meat alternatives in the EU^☆

Superficie des cultures de pois et de colza et utilisation des terres pour les substituts de viande d’origine végétale dans l’UE

¹ South Westphalia University of Applied Sciences, Lübecker Ring 2, 59494 Soest, Germany
² Terres Inovia, Avenue Lucien Brétignières, 78850 Thiverval-Grignon, France

^* Correspondence: e.pilorge@terresinovia.fr

Received: 2 February 2021
Accepted: 21 October 2021

Abstract

Plant-based meat alternatives from grain legumes and oil crops are expected to play an increasing role in human nutrition. Several commercially available products use pea protein isolate as protein basis and rapeseed oil as lipid basis. The aim of the present study is to estimate the prospective area of peas and rapeseed for plant-based meat alternatives in the EU. A simple calculation model is employed to assess the impacts on land use and imported deforestation, in case plant-based meat alternatives substitute meat consumption in different shares. Various data sources and scenarios were used to estimate the cultivation potential. While pea acreage would increase considerably compared to current production, additional rapeseed acreage would be more limited. Even in an extreme scenario of 100% substitution only 12% of EU’s arable land would be used for pea and rapeseed as main ingredients for plant-based meat alternative. If pea protein isolate and rapeseed oil as main ingredients of plan-based meat alternatives increase, the land currently used for animal feed production would become partly available and imported deforestation could be decreased: a substitution of 25% of meat consumption would allow to provide the equivalent of food proteins without extending the cultivated areas in Europe, while avoiding soybean and maize imports for feed.

Résumé

Les substituts de viande d’origine végétale issus de légumineuses à graines et de cultures oléagineuses devraient jouer un rôle croissant dans l’alimentation humaine. Plusieurs produits disponibles dans le commerce utilisent l’isolat de protéine de pois comme base protéique et l’huile de colza comme base lipidique. L’objectif de la présente étude est d’estimer la superficie potentielle de pois et de colza pour les substituts de viande d’origine végétale dans l’UE. Un modèle de calcul simple est utilisé pour évaluer les impacts sur l’utilisation des terres et la déforestation importée, dans le cas où les substituts de viande d’origine végétale remplacent la consommation de viande dans des proportions différentes. Différentes sources de données et différents scénarios ont été utilisés pour estimer le potentiel de culture. Alors que la superficie consacrée aux pois augmenterait considérablement par rapport à la production actuelle, la superficie supplémentaire consacrée au colza serait mineure. Même dans un scénario extrême de substitution à 100 %, seuls 12 % des terres arables de l’UE seraient utilisés pour les pois et le colza comme principaux ingrédients des substituts de viande d’origine végétale. Si l’isolat de protéines de pois et l’huile de colza comme principaux ingrédients des substituts de viande d’origine végétale augmentaient, les terres actuellement utilisées pour la production d’aliments pour animaux deviendraient en partie disponibles et la déforestation importée pourrait être réduite : une substitution de 25 % de la consommation de viande permettrait de fournir l’équivalent des protéines alimentaires sans étendre les surfaces cultivées en Europe, et en évitant les importations de soja et de maïs pour l’alimentation animale.