Review

Nutritional programming in early life: the role of dietary lipid quality for future health^☆

Programmation nutritionnelle en début de vie : le rôle de la qualité des lipides alimentaires pour la santé future

¹ Danone Nutricia Research, Utrecht, The Netherlands
² Department of Pediatrics, University Medical Center Groningen, University of Groningen, Groningen, The Netherlands

^* Correspondence: vanderbeek@danone.com

Received: 5 November 2019
Accepted: 10 March 2020

Abstract

Worldwide, overweight and obesity have increased dramatically, not only in high income countries. Clearly, unhealthy diets and sedentary lifestyle are important drivers of the increased obesity rates, but increasing evidence indicates that the vulnerability for later life non-communicable diseases is set during the first 1000 days, the period from conception until 2 years of age. The growth during this period is faster than during any other period in life. Dietary fats provide energy for growth, but also supply essential fatty acid (FA) precursors for long chain polyunsaturated FA that are building blocks and signals for adipose tissue development. Both epidemiological and experimental data support the notion that specific improvements in dietary fat quality, e.g. specific changes in the fatty acid composition as well as the structural organization of dietary lipids, may reduce the risk of obesity and other adverse outcomes in later life, but clinical evidence is limited and largely inconclusive. We anticipate that effects of such relatively small improvements in nutrient quality may be difficult to measure on the short term and have limited impact in healthy children. However, for children that already experience challenging conditions in the womb and have a higher risk profile based on deviations in birthweight and postnatal growth, the potential protective effects of improved dietary lipid quality in early life could be more substantial. Results from randomized clinical studies testing improved lipid quality concepts will help to develop specific strategies to adapt infant nutrition based on the need with the aim to improve long term outcomes.

Résumé

Au niveau mondial, la fréquence du surpoids et de l’obésité a augmenté de façon spectaculaire, et pas seulement dans les pays à hauts revenus. Il est clair que les régimes alimentaires déséquilibrés et la sédentarité sont des facteurs importants de ces augmentations, mais des preuves de plus en plus nombreuses indiquent que la vulnérabilité aux maladies non transmissibles à un âge plus avancé se détermine durant les 1000 premiers jours de la vie, c’est-à-dire la période allant de la conception à l’âge de 2 ans. La croissance pendant cette période est plus rapide que pendant toute autre période de la vie. Les graisses alimentaires fournissent l’énergie nécessaire à la croissance, mais aussi des précurseurs d’acides gras (AG) essentiels pour les AG polyinsaturés à longue chaîne qui sont des éléments constitutifs et des signaux pour le développement du tissu adipeux. Les données épidémiologiques et expérimentales confirment l’idée que des améliorations spécifiques de la qualité des graisses alimentaires, par exemple des modifications spécifiques de leur composition en acides gras ainsi que de leur organisation structurelle, peuvent réduire le risque d’obésité ainsi que d’autres effets néfastes pour la santé à un âge avancé, mais les preuves cliniques sont limitées et très peu concluantes. Il est à envisager que les effets de faible intensité de ces améliorations de la qualité des nutriments pourraient être difficiles à mesurer à court terme et donc avoir un impact limité sur les enfants en bonne santé. Toutefois, pour les enfants qui connaissent déjà des conditions difficiles in utero et qui peuvent présenter un profil de risque beaucoup plus élevé en raison des écarts de poids à la naissance et de croissance postnatale, les effets protecteurs potentiels d’une amélioration de la qualité des lipides alimentaires en début de vie pourraient être plus importants. Les résultats d’études cliniques randomisées testant les concepts d’une meilleure qualité lipidique aideront à développer des stratégies spécifiques pour adapter l’alimentation des nourrissons en fonction des besoins, dans l’objectif d’améliorer les résultats à long terme.