Numéro |
OCL
Volume 21, Numéro 2, March-April 2014
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Numéro d'article | D206 | |
Nombre de pages | 5 | |
Section | Dossier: Oil crops and supply chain in Africa / La filière oléagineuse en Afrique | |
DOI | https://doi.org/10.1051/ocl/2013045 | |
Publié en ligne | 5 mars 2014 |
Research Article
Production zones and systems, markets, benefits and constraints of shea (Vitellaria paradoxa Gaertn) butter processing
Zones de production et systèmes, marchés, avantages et limites de la production de beurre de karité (Vitellaria paradoxa Gaertn)
1
Higher Institute of the Sahel,
University of Maroua, P.O. Box
45, Maroua,
Cameroon
2
Department of Process Engineering,
ENSAI, University of Ngaoundere, P.O. Box 455 Ngaoundere,
Cameroon
3
University of Sarh, P.O. Box 105, Chad
4
Department of Food Science and
Nutrition, ENSAI, University of Ngaoundere, P.O. Box 455 Ngaoundere,
Cameroon
5
Université de Toulouse – UMR 1010 –
Laboratoire de Chimie Agro-Industrielle, ENSIACET, INP, INRA,
4 allée Émile
Monso, BP 74233,
31432 Toulouse Cedex 4,
France
*
Correspondance :
bupdiv@yahoo.fr
Received: 16 September 2013
Accepted: 9 October 2013
The shea tree is a multipurpose tree crop indigenous to Sub Saharan African. The tree is highly cherished for the oil that is extracted from its kernels and used nationally and internationally in cosmetics, pharmaceutics and in chocolate formulations. The processing and sales represent significant income earning opportunities for rural women who are the main stakeholders in the production chain. Shea nuts and its products are listed among the top ten Non-Traditional Exports of Ghana. In Burkina Faso it is the fourth most important export crop after gold, cotton and livestock and makes a contribution of about 6 million USD to the national economy. Today the shea tree is the second most important oil crop in Africa after the palm nut tree. About 500 million shea trees grow in Africa which has the potential of producing shea nuts worth about 150 million USD yearly. This represents substantial earnings for the Sub-Saharan African economies when fully exploited. Shea trees grow in 21 Sub-Saharan African countries that can be grouped into 3 zones following their potentials for shea nut production per year: high production zone comprising of Benin, Burkina Faso, Cote D’Ivoire Ghana, Mali, Nigeria, Sudan and Uganda that have potentials of producing 70 000–300 000 tons per year; average production zone comprising of Cameroon, Chad, Central African Republic, Guinea Conakry, Senegal and Togo with potentials of 10 000–70 000 tons per year and low production zones made up of the Democratic Republic of Congo, Ethiopia, Gambia, Guinea Bissau, Niger and Sierra Leone with yearly production potentials less than 10 000 metric tons. Though semi mechanized and some few fully mechanized productions methods are employed in the major shea producing countries of West Africa, most of the rural women still used traditional processing procedures. Major importers of shea are European Union, Japan and the USA. The sector is still constrained by lack of mechanized processing in most localities, dwindling number of shea trees (due to bush burning, exploitation for wood, dependence on natural regeneration which is not very effective), lack of adequate technical and financial support to the sector and limited research on proper propagation methods that may shorten commencement of fruit production period from 10–15 years to about 3–5 years.
Résumé
Le karité est un arbre polyvalent, culture indigène de l’Afrique sub-saharienne. Cet arbre est très apprécié pour l’huile qui est extraite de ses graines et utilisée nationalement et internationalement en cosmétique, pharmacie et dans des formulations de chocolat. Le traitement et les ventes représentent une possibilité de revenu significatif pour les femmes des zones rurales qui s’avèrent être les parties prenantes principales de la chaîne de production. Les noix de karité et ses produits font partie des dix premières exportations non-traditionnelles du Ghana. Au Burkina Faso, c’est la quatrième plus importante culture d’exportation après l’or, le coton et le bétail, contribuant pour environ 6 millions d’USD à l’économie nationale. Aujourd’hui l’arbre de karité est la deuxième culture oléagineuse la plus importante en Afrique après le palmier à huile. De l’ordre de 500 millions d’arbres de karité poussent en Afrique, soit un potentiel annuel de production de noix de karité de quelques 150 millions d’USD. Cela représente des revenus substantiels pour les économies africaines sub-sahariennes dès lors que la culture est entièrement exploitée. Les arbres de karité poussent dans 21 pays africains subsahariens qui peuvent être groupés en trois zones au regard de leurs potentiels pour la production annuelle de noix de karité : une zone de forte production comprenant le Bénin, le Burkina Faso, la Côte-d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Nigeria, le Soudan et l’Ouganda qui offre un potentiel de production de 70 000–300 000 tonnes par an; une zone de production moyenne incluant le Cameroun, le Tchad, la République centrafricaine, la Guinée Conakry, le Sénégal et le Togo avec des potentiels de 10 000–70 000 tonnes par an ; et une zone de faible production comprenant la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, la Gambie, la Guinée Bissau, le Niger et la Sierra Leone avec un potentiel de production annuelle de moins de 10 000 tonnes. Bien que des méthodes de production semi-mécanisées voire entièrement mécanisées soient employées dans la majorité des pays producteurs de karité d’Afrique occidentale, la plupart des femmes rurales continuent d’utiliser des procédés de traitement traditionnels. Les pays importateurs majeurs de karité sont l’Union européenne, le Japon et les USA. Le développement du secteur est limité par le manque de traitement mécanisé dans la plupart des zones de production, le nombre décroissant d’arbres de karité (en raison du brûlage des taillis, de l’exploitation pour le bois, de la dépendance à la régénération naturelle qui n’est pas très efficace), par le manque d’une assistance technique et financière adaptée au secteur et l’absence des recherches sur des méthodes de multiplication appropriées qui pourraient permettre de raccourcir le délai avant la première fructification de 10–15 ans à environ 3–5 ans.
Key words: Shea / production zones / women / benefits / constraints
Mots clés : Karité / applications / zones de production / femmes / avantages / limites
© D. Bup Nde et al., published by EDP Sciences, 2014
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