Numéro |
OCL
Volume 23, Numéro 6, November-December 2016
|
|
---|---|---|
Numéro d'article | D604 | |
Nombre de pages | 9 | |
Section | Dossier: Oil crops and supply chain in Asia / La filière oléagineuse en Asie | |
DOI | https://doi.org/10.1051/ocl/2016044 | |
Publié en ligne | 30 novembre 2016 |
Research Article
Soybean in China: adaptating to the liberalization
Le soja en Chine : l’adapation à la libéralisation
1 Membre de l’Académie de l’agriculture
de France, 18 rue de Bellechasse, 75007
Paris,
France
2 Département économie de l’Institut de
l’Elevage, 149 rue de
Bercy, 75595
Paris Cedex 12,
France
* Correspondence:
Jean-Marc.Chaumet@idele.fr
Received:
18
July
2016
Accepted:
14
October
2016
Since 1978 and its opening, China has undergone a process of nutrition transition, animal products taking an increasing share. Anxious to ensure a certain level of food independence, Chinese authorities have developed national livestock production. The increase in volumes and the development of large scale breeding have increased the demand for commercial feed and thus soymeal. Meanwhile, edible oil consumption rose sharply, accentuating the demand for soybeans. To meet this demand, soybean imports were liberalized early, leading the country to become heavily dependent. China has indeed made the choice to maintain its independence in cereals at the expense of other grains, such as soybeans. Competition between corn and soybeans has turned in favor of the cereal, soybean production levelling off then regressing. China’s dependence extends to the crushing sector, controlled by foreign companies. Public supports in place, such as minimum prices, have resulted in increasing the price gap with imported products, leading to a reform of soybean policy in 2014.
Résumé
Depuis 1978 et l’ouverture de la Chine, l’alimentation de la population de la population chinoise s’est considérablement modifiée, les produits animaux prenant une part croissante. Soucieux de garantir un certain niveau d’indépendance alimentaire, les autorités chinoises ont développé les productions animales sur leur sol. La progression des volumes ainsi que la transformation des modes d’élevages ont accru la demande en alimentation animale commercialisée et donc en tourteau de soja. Parallèlement, la consommation humaine d’huile a fortement progressé, accentuant la demande en graine de soja. Pour satisfaire cette demande, les importations de soja ont été très tôt libéralisées, conduisant le pays à devenir fortement dépendant. La Chine a en effet fait le choix de chercher à conserver son indépendance en céréales aux dépens d’autres grains, comme le soja. La compétition entre le maïs et le soja a donc tourné à l’avantage de la céréale, la production de soja plafonnant puis régressant. La dépendance de la Chine s’étend jusque dans la trituration, celle-ci étant passée aux mains d’entreprises étrangères. Les soutiens mis en place, comme le prix minimum, n’ont eu comme conséquence que d’accroître l’écart de prix avec les produits importés, menant en 2014 à une réforme de la politique du soja.
Key words: China / soybean / import / soymeal / edible oil / crushing
Mots clés : Chine / soja / importations / tourteau / huile alimentaire / trituration
© J.-P. Jamet and J.-M. Chaumet, published by EDP Sciences 2016
This is an Open Access article distributed under the terms of the Creative Commons Attribution License (http://creativecommons.org/licenses/by/4.0), which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
Les statistiques affichées correspondent au cumul d'une part des vues des résumés de l'article et d'autre part des vues et téléchargements de l'article plein-texte (PDF, Full-HTML, ePub... selon les formats disponibles) sur la platefome Vision4Press.
Les statistiques sont disponibles avec un délai de 48 à 96 heures et sont mises à jour quotidiennement en semaine.
Le chargement des statistiques peut être long.