Research Article

The EU’s dependency on soya bean import for the animal feed industry and potential for EU produced alternatives

La dépendance de l’Union Européenne aux importations de soja pour l’industrie de l’alimentation animale et les potentialités en termes de productions de substitution en Europe

¹ Applied Plant Research of Wageningen UR, Edelhertweg 1, Lelystad, the Netherlands
² EIP-Agri Service Point Agricultural Productivity and Sustainability  
³ University of Helsinki, Finland

^* Correspondence: chris.devisser@wur.nl

Received: 27 March 2014
Accepted: 11 April 2014

Abstract

The European Innovation Partnership Agri has set up a consultation process involving 20 experts from 11 EU countries to discuss the potential of a substantial increase in protein crop production in the EU. The dependency of Europe on soya bean meal imports and the associated drivers are described and underline the need for change. The EIP Agri process resulted in the assessment of the present-day yield gap of protein crops using an approach based on the market values of the protein, starch and plant oil components. Oil-based protein crops seemed to be overall better positioned than starch based protein crops because the price of oil levels is higher than that of starch. Alfalfa was identified as being interesting for regions where drying cost are low. The process also resulted in the identification of opportunities and constraints to be encountered by the innovation process, combining the knowledge and physical infrastructure, market structure, co-operation and interaction and the influence of culturally determined values and beliefs. Therefore, the recommendation is to develop a comprehensive approach to meet the challenge of substantially increasing the EU’s protein crop production.

Résumé

L’initiative European Innovation Partnership (EIP) Agri a engagé un processus de consultation impliquant 20 experts de 11 pays d’Europe afin de discuter du potentiel d’une augmentation considérable de la production de protéines végétales en Europe. La dépendance de l’Europe envers les importations de tourteaux de soja et les facteurs associés sont décrits et souligne la nécessité d’un changement. Le travail d’EIP Agri a consisté en l’évaluation de l’actuel écart de rendement des cultures protéiques en utilisant une approche basée sur la valeur marchande des protéines, de l’amidon et des composantes huileuses. Les protéines issues des variétés oléagineuses semblent mieux positionnées que celles des plantes amylacées, en raison d’un prix plus élevé de l’huile comparé à l’amidon. La luzerne a été identifiée comme intéressante pour des régions où les coûts de séchage sont faibles. L’étude a également permis d’identifier les opportunités et contraintes qui peuvent être rencontrées dans le processus d’innovation, prenant en compte à la fois les connaissances et les infrastructures physiques, la structure du marché, la coopération et l’interaction, et l’influence de valeurs et des croyances guidées par la culture. Par conséquent, la recommandation est de développer une approche commune afin de répondre au défi d’une importante augmentation de la production de protéines végétales en Europe.