Numéro |
OCL
Volume 7, Numéro 2, Mars-Avril 2000
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Page(s) | 203 - 206 | |
Section | Dossier : Afrique, plantation et développement | |
DOI | https://doi.org/10.1051/ocl.2000.0203 | |
Publié en ligne | 15 mars 2000 |
Problèmes entomologiques en replantation des palmeraies et des cocoteraies
Entomological problems involved in replanting
C’est aux alentours de la vingt-cinquième année que l’on envisage de replanter une palmeraie. C’est en effet vers cet âge que commencent à se poser des problèmes de récolte en raison de la taille des palmiers. En un quart de siècle, l’amélioration génétique aura suffisamment fait de progrès pour escompter un gain de production de l’ordre de 20%. Enfin, dans certaines situations, plusieurs maladies ont pu affecter les vieilles palmeraies. Avec de 15 à 25% d’arbres manquants, principalement lorsque ceux-ci se présentent sous la forme de taches, une diminution de la production se fait nettement sentir. Cela peut, par exemple, être le cas avec les maladies de la fusariose en Afrique de l’Ouest, lorsque la palmeraie n’a pas été plantée avec du matériel végétal tolérant, ou du ganoderma en Malaisie. Le renouvellement des cocoteraies se fait avec un espace de temps beaucoup plus long. En effet, la récolte des noix peut se faire au sol et la hauteur des cocotiers n’est donc pas un facteur limitant. Par ailleurs, la majorité des cocoteraies étant sous la forme de petites plantations villageoises, les agriculteurs rechignent toujours à abattre leurs cocotiers, même si des semences potentiellement plus productives leurs sont proposées. Ce sont les raisons pour lesquelles les cocoteraies de 50 ans et plus représentent la règle. L’abattage d’une plantation de palmiers à huile ou de cocotiers constitue naturellement un changement brutal de l’environnement, ce qui a des conséquences importantes notamment sur l’entomofaune, parmi laquelle des ravageurs majeurs ainsi que leurs ennemis naturels.
Abstract
Given their complexity, natural ecosystems, such as primary forests, are highly stable. During the last ten years of its economic life span, which is approximately twenty-five years, an oil palm planting also becomes a complex environment, with hundreds of species made up, on the one hand, of insect pests and plants that have either developed naturally or have been introduced and, on the other hand, of their natural enemies. Felling an oil palm planting leads to sudden destruction of the complex system, which is replaced in young plantings by a highly simplified environment that is likely to be subject to frequent imbalances for many years, further exacerbated by often unavoidable human intervention. After felling, oil palm and coconut stems can provide an environment highly propitious to the development of major pests in young plantings, namely weevils of the genus Rhynchophorus, whose larval instars attack the plant’s living tissues, and scarab beetles of the genera Oryctes, Strategus and Scapanes, whose adults attack developing tissues. Preventive measures exist to curb the development of these pests. If they fail, curative measures become necessary, including a trapping technique using pheromone substances isolated from the insects.
Key words: oil palm planting / coconut planting / felling / biological balance / insects / Rhynchophorus / Oryctes / Strategus / preventive control / olfactory trapping
© John Libbey Eurotext 2000
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