Review

Bird damage to sunflower: international situation and prospects^☆

Dégâts d’oiseaux au tournesol  situation internationale

Terres Inovia, 78850 Thiverval Grignon, France

^* Correspondence: c.sausse@terresinovia.fr

Received: 28 April 2020
Accepted: 5 May 2021

Abstract

Bird damage to sunflowers (Helianthus annuus) degrades the profitability of this crop and calls into question its place in rotations. Our international literature review shows that sunflower is one of the crops most vulnerable to bird attacks. However, these predatory pests are not specialized: if the sunflower is affected in one region, then the other crops sharing the same cycle could also be affected to varying degrees. All production areas are affected by flowerhead damage at maturity. Damage at emergence has recently become more visible in France, Italy and Switzerland, probably as a result of global changes and evolving farming practices. Birds are highly mobile pests with complex behaviour. The problem needs to be tackled in a hierarchical framework that takes into account field, landscape, and regional scales, along with processes at different timescales from rapid field selection to long term demographic trends. Moreover, the distribution of damage is asymmetrical: few fields are affected, but with a high severity. At this time, there is no single effective method for preventing damage, and coordination at the landscape scale should be initiated to find potential solutions. Finally, there is a gap between theoretical and applied knowledge, even though initiatives in North America have helped to move research forward. These difficulties imply an integrated approach combining partially effective methods, the association of several stakeholders, and the coordination of several policies (agricultural, environmental, and recreational hunting or wildlife management). Additionally, data collection appears essential to acquire knowledge about economic damage and efficacy of control programmes. Digital technology can be useful for such purposes. Finally, this review advocates international networking to consolidate a research community on this topic and on the wider issue of bird damage to crops.

Résumé

Les dégâts d’oiseaux au tournesol (Heliantus annuus) dégradent la rentabilité de cette culture et remettent en cause sa place dans les rotations. Notre revue de la littérature internationale montre que le tournesol et une des cultures les plus vulnérables aux dégâts d’oiseaux. Néanmoins, ces bioagresseurs ne sont pas spécialisés : si le tournesol est affecté dans une région, alors les cultures partageant le même cycle cultural pourront aussi l’être à des degrés variés. Toutes les zones de production sont affectées par des dégâts sur capitules à maturité. Les dégâts à la levée ont gagné en visibilité récemment en France en Italie et en Suisse, probablement en lien avec des changements globaux et des évolutions de pratiques agricoles. Les oiseaux sont des organismes très mobiles avec des comportements complexes. La question doit être abordée dans un cadre hiérarchique incluant les échelles spatiales du champ du paysage et de la région, ainsi que des échelles temporelles allant de la sélection des champs à court terme à des processus démographiques à plus long terme. La distribution des dégâts est asymétrique : peu de champs sont touchés, mais avec une grande sévérité. À l’heure actuelle, il n’existe pas de méthode unique et efficace pour prévenir les dégâts, et une coordination à l’échelle du paysage semble indispensable pour aboutir à des solutions. Enfin, il existe un écart important entre les connaissances théoriques et applicables, même si des initiatives en Amérique du Nord ont contribué à faire avancer la recherche. Ces difficultés impliquent une approche intégrée combinant des méthodes partiellement efficaces, l’association de plusieurs acteurs, et la coordination de plusieurs politiques (agricole, environnementale et cynégétique). La collecte de données est essentielle pour acquérir des connaissances sur les impacts économiques et l’efficacité des programmes de prévention. Les technologies numériques peuvent être utiles à ces fins. Enfin, cette revue préconise le développement de réseaux internationaux afin de consolider une communauté de recherche sur ce sujet, et sur la question plus large des dommages causés par les oiseaux aux cultures.