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OCL
Volume 21, Number 6, November-December 2014
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Article Number | N601 | |
Number of page(s) | 3 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/ocl/2014040 | |
Published online | 14 November 2014 |
News
Call for papers
In 2015 OCL journal will be publishing :
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an issue with a thematic focus on Rapeseed. Submissions will be accepted until 1 January 2015;
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an issue with a thematic focus on Oilcrops and supply chain in Asia. Submissions will be accepted until 1 march 2015.
Save the date!
Lipids and Brain III, Paris, 16-18 March 2015
After the success of the Journées Chevreul Lipids & Brain 2007 and Lipids & Brain 2011, and The Brain Lipids Conference 2008 in Oslo, the organizing committee would be delighted to welcome you in Paris for a third time on this occasion for the Journées Chevreul 2015, entitled Lipids & Brain III, from Monday 16th to Wednesday 18th of March 2015.
This congress will provide the opportunity for you to discuss and exchange with colleagues from academic and industrial sectors from across Europe and indeed the rest of the world. Below are some of the emerging issues likely to be discussed:
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Lipid metabolism and mechanisms of action.
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New methodologies for brain exploration.
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New lipid nutrients for treatments of brain and ocular pathologies.
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Gut/brain connections and microbiota impact.
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Role of lipids in infant development.
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Role of lipids in elderly health and protection.
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Role of lipids in psychiatric disorders and neurological pathologies.
Organizing Committee:
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SFEL (Société française pour l’étude des lipides): Dr Bernadette Delplanque, Dr Philippe Guesnet, Pr Michel Linder, Dr Pascale Barberger-Gateau, Dr Claire Bourlieu;
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SCI (Where science meets business): Dr Rob Winwood.
For more informations, please contact Bernadette Delplanque (bernadette.delplanque@u-psud.fr) or Philippe Guesnet (guesnet07@gmail.com).
Fonds de capital-risque
Création de CapAgro Innovation
En septembre dernier, a été annoncée la création de CapAgro Innovation, le premier fonds de capital-risque en France dédié à l’agronomie, l’agriculture, l’agro-alimentaire, la nutrition et aux valorisations industrielles et énergétiques de la biomasse. Une initiative de cinq groupes industriels et institutions financières, fortement engagés dans le développement durable et le monde agricole : Sofiprotéol, Tereos, Bpifrance, Crédit Agricole au travers de sa filiale Crédit Agricole Capital Investissement & Finance (CACIF) et AG2R-La Mondiale.
Couvrant l’ensemble de la filière agricole, CapAgro Innovation soutiendra des projets liés aux enjeux comptant parmi les plus importants du moment :
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un changement de contexte dans la production agricole : flambée des prix des protéines, démédicalisation des élevages, agriculture de précision, big data pour l’agronomie, intrants et produits phytosanitaires respectueux des écosystèmes et de la biodiversité;
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le passage d’une industrie agroalimentaire d’abondance à une industrie agroalimentaire impliquée dans les bénéfices santé et la qualité nutritionnelle, personnalisée;
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l’exploitation de la capacité des productions végétales et animales, terrestres, marines ou biotechnologiques à remplacer économiquement et durablement les matières premières d’origine fossile (chimie verte, bioprocédés, matériaux, etc.);
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la valorisation des co-produits et des déchets de l’industrie pour tendre vers l’économie circulaire.
Avec une dotation initiale de 37 M€, qui devrait à terme être portée à 60 M€, CapAgro Innovation investira entre 1 et 5 M€ au capital d’une quinzaine d’entreprises innovantes intervenant dans le recyclage des matières, les protéines végétales et la chimie du végétal ou la valorisation des richesses marines, trois des sept ambitions identifiées par la Commission Innovation 2030. Ces entreprises seront principalement situées en France et en Europe.
Depuis le 15 avril, date du premier closing du fonds, l’équipe de gestion a reçu plus de 90 dossiers d’entreprises innovantes cherchant à lever des capitaux et répondant aux critères requis, ce qui confirme la légitimité d’un tel fonds. Plus d’une dizaine de dossiers font actuellement l’objet d’investigations poussées et pourraient rapidement aboutir à un investissement. La qualité et la diversité de ces projets rendent l’équipe confiante sur l’atteinte de ses objectifs visant à investir au capital de 3 à 4 entreprises en moyenne par an, tout en gardant un niveau d’exigence et des critères de sélection très stricts. Cette sélection et la forte implication de CapAgro dans le suivi de ses participations devraient permettre au fonds de concilier performance financière et stimulation de l’innovation dans les secteurs visés.
Le premier investissement a été réalisé en juillet 2014 au capital de LineaZen, pour un montant de 1,5 M€ au sein d’un tour de table 2,4 M€. Créée en 2010, LineaZen est une entreprise innovante française, qui développe des systèmes propriétaires de construction bois à très haute performance, sur la base de caissons en lamellé croisé contrecollé de hêtre ou de bambou. Ces systèmes sont destinés à la construction des immeubles d’habitation, de bureaux et industriels. CapAgro a joué un rôle de leader dans ce tour d’investissement, et sera représenté au conseil d’administration de la société.
CapAgro Innovation est géré par CapAgro SAS, une nouvelle société de gestion de portefeuille spécialisée dans l’investissement en capital-risque dans les secteurs liés à la biomasse, agréée par l’AMF au printemps 2014 et née grâce à l’impulsion et aux financements apportés par Sofiprotéol, Tereos et Bpifrance. D’autres institutions, industriels et family offices devraient souscrire à CapAgro Innovation dans les prochains mois. CapAgro est un investisseur socialement responsable et prendra en compte les critères Environnementaux Sociaux et de Gouvernance (ESG) dans ses décisions d’investissement.
L’équipe de gestion de CapAgro Innovation est dirigée par Jean-Baptiste Cuisinier et Jérôme Samson, deux spécialistes de l’investissement en capital, aux expériences et compétences complémentaires. Jean-Baptiste Cuisinier était précédemment co-fondateur et membre du directoire d’Agro Invest, un fonds de structuration des filières agro-alimentaires doté de 98 M€. Auparavant, il a créé plusieurs PME, géré des business units de groupes industriels, dirigé un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche et été membre du cabinet du ministre de l’agriculture. Jérôme Samson a passé ces 7 dernières années dans différentes structures d’investissement en capital-risque de premier plan, après une première expérience dans le conseil en stratégie. Tous deux partagent un même socle scientifique et technique indispensable à l’investissement en capital-risque. «Les industries liées à la production et à la transformation de biomasse ont, ces dernières années, souffert d’un manque d’investissement dans l’innovation. Ce déficit d’investissement a été particulièrement fort sur le segment des jeunes entreprises et des start-ups. Pourtant porteuses de développement durable, en général non délocalisables, fortement contra-cycliques, ces industries sont d’importance stratégique en France et en Europe. La création de CapAgro Innovation va permettre de les soutenir.» indique Jean-Baptiste Cuisinier, Président de CapAgro SAS.
Aide alimentaire
L’association Solaal souffle sa première bougie
Cela fait déjà un an que l’association Solaal (Solidarité des producteurs agricoles et des filières alimentaires) complète le maillage associatif existant en France dans le domaine de l’aide alimentaire en facilitant les dons en nature émanant principalement de producteurs en les mettant en relation avec des associations caritatives assurant la distribution des denrées alimentaires auprès des plus démunis partout en France. Par son action, l’association vient en aide aux personnes dans le besoin tout en limitant le gaspillage et en assurant la traçabilité complète des dons.
Depuis un an, dans le seul domaine des fruits et légumes – qu’il s’agisse de denrées ne pouvant pas être commercialisées dans les circuits classiques pour des raisons d’aspect, ou encore de surplus – ce sont déjà 120 tonnes qui ont pu être distribuées grâce au travail de l’association. Les objectifs de Solaal pour sa deuxième année d’existence, au-delà de l’augmentation du volume des dons :
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améliorer la diversité des produits donnés pour une meilleure nutrition des bénéficiaires;
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créer des comités régionaux pour favoriser les dons de proximité;
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organiser un grand événement en lien avecd’autres associations caritatives.
Présidée par Angélique Delahaye, Solaal a été reconnue association d’Intérêt Général en janvier 2014. Pour contacter Solaal : Dorothée Briaumont, tel. : 01 53 83 47 89 e-mail : dons@solaal.org / sur Twitter : https ://twitter.com/SOLAAL_
Outil en ligne
Avec myVar® , toutes les infos variétés du Cetiom disponibles en quelques clics
Disponible gratuitement, myVar®, accessible sur www.myvar.fr, permet d’accéder rapidement à toutes les références du Cetiom sur les variétés de colza, tournesol, soja et chanvre, et d’optimiser son choix variétal. L’outil, destiné aux agriculteurs et aux techniciens, propose 4 entrées principales :
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Consulter les fiches variétés. Chaque fiche rassemble l’ensemble des données de la variété : éléments d’identité, classifications (maladie, verse, etc.), donnéestechnologiques, résultats de productivité, résultats d’évaluation CTPS, commentaire du Cetiom.
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Choisir selon vos critères. À partir de la liste exhaustive des variétés commercialisées, un système de filtre par critère permet à l’utilisateur de sélectionner les variétés les mieux adaptées à sa situation et à ses choix.
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Comparer des variétés. À partir d’une liste choisie de variétés, myVar® affiche un tableau comparatif avec possibilité de trier selon les différentes caractéristiques.
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Résultats annuels. myVar® met à disposition des résultats du réseau d’évaluation variétale du Cetiom.
Symposium
Des experts internationaux font le point sur l’agroécologie
Sur une initiative conjointe entre la FAO et le ministère français de l’Agriculture, la FAO et ses partenaires, dont le Cirad et l’Inra, ont organisé les 18 et 19 septembre 2014, à Rome (Italie), un symposium international sur l’agroécologie pour la sécurité alimentaire et la nutrition dans le monde.
L’occasion pour les experts internationaux de faire le point sur les dernières connaissances scientifiques en agroécologie et de présenter les expériences et les programmes en cours, en Europe et dans le monde. Ce symposium a été complété d’une demi-journée pendant laquelle des responsables politiques ont partagé leurs expériences de transition vers l’agroécologie.
Cet évènement est étroitement relié à l’un des objectifs stratégiques de la FAO : rendre l’agriculture, la foresterie et la pêche plus productives et plus durables.
Depuis plus de dix ans, le Cirad affiche l’intensification écologique des systèmes de production, principal moteur de l’agroécologie, comme une de ses priorités stratégiques. Près de 50 % de ses publications s’y rapportent en 2013.
Les pratiques agroécologiques, la recherche et les politiques sur le sujet ont connu une croissance exponentielle cette dernière décennie. Pourtant, l’agroécologie n’a pas encore été incorporée dans l’environnement scientifique général de recherche et développement. C’est donc dans ce contexte que des intervenants du monde entier ont pu exposer leur travail (et leurs convictions) à une large audience de scientifiques, membres de la société civile et du secteur privé.
Concours
Lancement de Challenge Climat, concours sur l’innovation agricole face au dérèglement climatique
Parce que le dérèglement climatique est un enjeu majeur pour l’agriculture et une menace pour la sécurité alimentaire mondiale, comme pour l’éradication de la pauvreté, l’Agence française de développement (AFD) et le Cirad lancent le concours «Challenge climat Agriculture et forêts». L’AFD est particulièrement impliquée dans le soutien aux pays en voie de développement dans la lutte contre le dérèglement climatique. Pour le Cirad, la thématique du changement climatique est au cœur, depuis plus de 15 ans, des travaux de recherche menés avec ses partenaires du Sud pour permettre l’adaptation des agricultures de ces pays à cette contrainte majeure.
Ce concours international vise à encourager l’innovation, accélérer le transfert et la diffusion de technologies et savoir-faire, qui sont indispensables à l’émergence des réponses novatrices à imaginer pour l’avenir. Il permettra de soutenir la créativité et le succès de projets exemplaires, portés par des candidats d’Afrique, de Méditerranée, d’Asie et d’Amérique Latine : acteur individuel, organisation paysanne, institution financière, acteur du secteur économique et social, collectivités et territoires.
Quatre catégories de projets y sont mises en avant : atténuation du dérèglement climatique en agriculture et élevage; atténuation du dérèglement climatique dans le secteur
de la forêt; substitution et transformation de produits agricoles et sylvicoles; et adaptation au dérèglement climatique et gestion de la ressource eau.
Les projets devront être déposés jusqu’au 1er décembre 2014 sur le site Internet dédié au concours, challenge-climat.com, via l’interface de candidature en ligne. Les innovations techniques, méthodologiques ou opérationnelles créant de nouvelles dynamiques locales ainsi que les démarches d’économies inclusives seront valorisées. Elles permettent aux acteurs et exploitations agricoles familiales d’adapter leurs pratiques au dérèglement climatique, tout en assurant une progression de leurs niveau et qualité de vie.
Une sélection de 150 projets déposés sera établie sur la base de leur impact de l’innovation sur le climat, leur faisabilité, viabilité, et possibilité de réplication, ainsi que leur utilité et cohérence globale. Un comité de sélection composé d’experts du secteur du développement retiendra 12 innovations majeures transmises au jury final. Les 12 porteurs de projets innovants seront invités en France à présenter leur projet lors de la cérémonie de remise des prix qui aura lieu à Paris à l’occasion du Salon international de l’agriculture (21 février au 1er mars 2015).
Publication
Et si urbanisation et biodiversité pouvaient faire bon ménage ?
On compte en France plus de 900 espèces d’abeilles sauvages et beaucoup sont en déclin, comme les bourdons. Les chercheurs de l’Inra, en collaboration avec l’association naturaliste Arthropologia, ont conduit la première étude exhaustive en Europe pour évaluer l’impact de l’urbanisation sur la communauté d’abeilles sauvages. Sur les 24 sites plus ou moins urbanisés étudiés autour de Lyon, 291 espèces d’abeilles ont été recensées. Même si leur effectif baissait avec le degré d’urbanisation, le nombre d’espèces présentes était à son maximum dans les milieux périurbains et 60 espèces, richesse considérable, ont été trouvées dans le site le plus urbanisé. Ce travail est publié dans la revue en libre accès PLoS One du 13 août 2014.
Référence : Fortel L, Henry M, Guilbaud L, Guirao AL, Kuhlmann M, et al. (2014) Decreasing Abundance, Increasing Diversity and Changing Structure of the Wild Bee Community (Hymenoptera : Anthophila) along an Urbanization Gradient. PLoS One 9(8): e104679.
© published by EDP Sciences, 2014
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