Review

The sunflower crop in Argentina: past, present and potential future

La culture du tournesol en Argentine : passé, présent et potentiel futur

Facultad de Ciencias Agrarias-UNMdP, Unidad Integrada Balcarce, CC 276, B 7620 Balcarce, Argentina

^* Correspondence: castanio.fernando@inta.gob.ar

Received: 9 July 2017
Accepted: 9 September 2017

Abstract

Sunflower was a crop of great importance in Argentina until 2002; it was ranked among the countries with the largest production, about 18% of the world total. Currently, it is in the fourth place, with only 7%. Several factors caused Argentina to lose its leadership, the most important being that farmers preferred the soybean crop because of its competitiveness pushing sunflower to areas where the former crop was not adapted. However, in 2016/2017 there was an increase in area and production of sunflower, probably associated with the reduction of state intervention in farmer's income because export duties were totally eliminated, while those for soybean remained high. International forecasts suggest that an increase in the demand for sunflower oil and by-products is expected. Argentinean farmers can make a significant contribution to meeting these needs. The whole sunflower chain of value, grouped in the association ASAGIR, makes continuous efforts to improve the sunflower product, by research programs and other activities which will render sunflower more attractive for farmer. It is likely that, in a short time, Argentina could regain its place on the podium of sunflower producing countries.

Résumé

En Argentine, le tournesol était une culture majeure jusqu’en 2002. À cette période, le pays assurait 18 % de la production mondiale. Quinze ans plus tard, cette contribution a chuté à 7 %. De multiples facteurs ont conduits l’Argentine à perdre cette position privilégiée. Parmi les plus importants, on peut mentionner le soja qui est devenue la culture préférée des agriculteurs argentins en raison de sa plus haute compétitivité, comparativement à toutes les cultures estivales. Par conséquent, la culture de tournesol a été repoussée dans les régions plus marginales où le soja n’était pas adapté. Durant la campagne agricole 2016/2017, la surface emblavée ainsi que la production de tournesol a cependant augmenté par rapport aux années précédentes. Un phénomène qui peut être associé à la réduction de l'intervention de l'État dans le revenu des agriculteurs. Ainsi, les droits à l'exportation ont été totalement supprimés pour le tournesol, alors que ceux du soja restent encore élevés. Selon des organismes mondiaux, une hausse de la demande globale d’huile de tournesol et de sous-produits pourrait être attendue à court terme. Pour les agriculteurs argentins, se dessine une très belle opportunité de répondre à ces besoins internationaux de manière significative. En Argentine, toute la chaîne de valeur est regroupée dans l’association nationale du tournesol, dite « ASAGIR ». Des efforts sont menés en vue d’améliorer le produit tournesol via différentes activités et programmes (mise en valeur, divulgation, recherche, etc.). L’objectif est clair : rendre cette culture oléagineuse beaucoup plus attractive pour les agriculteurs locaux. Ainsi, il est fort probable que, d’ici peu de temps, l’Argentine retrouve sa place dans le podium des nations les plus productrices du tournesol.