Research Article

Pollinators of oil palm and relationship to fruitset and yield in two fruit forms in Ghana^☆

Pollinisateurs du palmier à huile et relation avec la nouaison et le rendement de deux formes de fruits au Ghana

¹ African Regional Postgraduate Programme in Insect Science (ARPPIS), College of Basic and Applied Sciences, University of Ghana, Legon, Accra, Ghana
² Council for Scientific and Industrial Research – Oil Palm Research Institute (CSIR-OPRI), Kusi, Eastern Region Ghana
³ Forest and Horticultural Crops Research Centre (FOHCREC), Kade, School of Agriculture, College of Basic and Applied Sciences, University of Ghana, P. O. Box LG. 68, Accra, Ghana
⁴ Institut National des Recherches Agricole du Bénin (INRAB), Centre de Recherches Agricoles Plantes Pérennes (CRA-PP), Pobè Nord, Benin Republic

^* Correspondence: samuelrileyowosu@gmail.com

Received: 10 June 2021
Accepted: 30 March 2022

Abstract

Oil palm and its pollinators are native to Africa. Notwithstanding, it has been extensively cultivated outside its native range, so also has its pollinators been acquired and introduced. A concern, however is that most documentation on oil palm and its pollinators are non-indigenous, with little information of African origin commenting on their activities in Africa. Thus, a study on the insect pollinators of oil palm was carried out on two fruit forms: Dura and Tenera, (ages ten and seven, respectively), in Ghana. The aim was to understand how average monthly population density of the pollinators relates to one another, and to two bunch parameters (fruitset and fruit-to-bunch ratio). Nine species (all in the order Coleoptera) were consistently seen on the spikelets of anthesising male inflorescences, and eleven species on receptive female inflorescences. Six were of the Elaeidobius genus: E. kamerunicus, E. plagiatus, E. singularis, E. subvittatus, E. bilineatus, and Elaeidobius sp. 1 (unidentified species); two each were of the Microporum genus: M. congolenses, M. dispar, and the Prosoestus genus: P. scuptilis, P. minor; while one species was of either Atheta or Forficula. The pollinators were observed to be positively related, and to varying degree of significance. Fruitset level was acceptably high, indicating adequate pollinator population and efficient pollination. There was a positive relationship between population density of the pollinators and fruitset, and a negative relationship between the bunch parameters. A number of other insects were seldom observed around the male and female inflorescences; their role could not be defined.

Résumé

Le palmier à huile et ses pollinisateurs sont originaires d'Afrique. Malgré cela, il a été largement cultivé en dehors de son aire d'origine, de même que ses pollinisateurs ont été acquis et introduits. Il est toutefois préoccupant de constater que la plupart des documents sur le palmier à huile et ses pollinisateurs sont non indigènes, et que peu d'informations d'origine africaine commentent leurs activités en Afrique. Ainsi, une étude sur les insectes pollinisateurs du palmier à huile a été réalisée sur deux formes de fruits : Dura et Tenera (palmiers âgés respectivement de 10 et 7 ans), au Ghana. L'objectif était de comprendre comment la densité moyenne mensuelle de la population des pollinisateurs est liée à deux paramètres de la grappe (le nombre de fruits et le rapport entre les fruits et la grappe). Neuf espèces (toutes de l'ordre des coléoptères) ont été régulièrement observées sur les épillets des inflorescences mâles en anthèse, et onze espèces sur les inflorescences femelles réceptives. Six étaient du genre Elaeidobius : E. kamerunicus, E. plagiatus, E. singularis, E. subvittatus, E. bilineatus et Elaeidobius sp. 1 (espèce non identifiée) ; deux étaient chacune du genre Microporum : M. congolenses, M. dispar, et du genre Prosoestus : P. scuptilis, P. minor ; tandis qu'une espèce appartenait soit à Atheta, soit à Forficula. Les pollinisateurs ont été observés comme étant positivement liés, et à des degrés divers de signification. La quantité de fruits était élevée, ce qui indique une population adéquate de pollinisateurs et une pollinisation efficace. Il y avait une relation positive entre la densité de population des pollinisateurs et la quantité de fruits, et une relation négative entre les paramètres du bouquet. Un certain nombre d'autres insectes ont été rarement observés autour des inflorescences mâles et femelles ; leur rôle n'a pas pu être défini.